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À quoi ressemblera la route du futur ? Voici 5 exemples !

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À quoi ressemblera la route du futur ? Notre société évolue constamment avec les smartphones, les smartwatches, l’intelligence artificielle… Et nos moyens de locomotion évoluent également. À travers le monde, des scientifiques travaillent à transformer notre conception même du transport. On fait le point sur ces avancées technologiques à travers cinq projets incroyables !

Le transport du futur, ce n’est pas seulement l’Hyperloop. Alors que les différents projets de ce véhicule à très haute vitesse attirent beaucoup d’attention, d’autres innovations, plus discrètes mais aussi plus proches de nous restent souvent méconnues. La route du futur en fait partie. Protéiforme, conceptuelle ou déjà en test, elle est aujourd’hui plus proche du réel que jamais ! Afin de la présenter, nous avons décidé de retenir cinq projets différents, chacun d’entre eux avec ses caractéristiques et ses intérêts spécifiques.

La route du futur est plus sûre

Quelle est la meilleure solution pour avoir une route plus sûre ? Certains vous répondront qu’il faut mettre toujours plus de radars, toujours plus performants, comme le Mesta Fusion qui arrivera l’an prochain en France. Mais si le facteur humain est bel et bien en cause dans la majorité des accidents, le retirer de l’équation pourrait être plus simple que de vouloir le contrôler.

Les spécialistes de l’intelligence artificielle sont déjà convaincus que celle-ci prendra le pouvoir d’ici 2050 (ce qui nous laisse environ 30 ans pour la mettre à profit). C’est ce que font déjà de nombreux constructeurs de véhicules autonomes en utilisant le machine-learning. En faisant rouler les véhicules sur des milliers de kilomètres, ils leur apprennent à gérer les imprévus, les événements imprévisibles.

Comment la route du futur pourrait-elle mettre cela à profit ? Très simplement. Les véhicules modernes sont équipés de nombreux capteurs. Et si la route en a elle aussi, elle pourrait envoyer une masse de données qui peut être ensuite compilée, analysée et renvoyée aux utilisateurs. De quoi avoir une information en temps réel sur la circulation, les accidents, l’état de la route, les intempéries et affiner toujours plus avant, les résultats de l’IA au volant.

La route du futur peut s’auto-réparer

La structure même de la route est en train d’évoluer. Le bitume issu du pétrole n’est pas vraiment une solution éco-friendly. Plusieurs équipes travaillent donc à des alternatives principalement basées sur des micro-algues ou sur les déchets de l’industrie alimentaire. Le tout en recyclant progressivement les chaussées déjà existantes pour des raisons de coûts.

En 2015, dans une interview donnée à La Croix, Pierre Hornych, directeur du laboratoire Lames, à l’Iffstar (L’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) de Nantes expliquait :

 Aujourd’hui, on incorpore seulement 10 à 20 % de matériaux recyclésSi on met au point un additif capable de régénérer le vieux bitume, on

pourra utiliser plus de 50 % de matériaux recyclés.

A terme, l’idée est bien de créer une route capable de se réparer toute seule. L’université néerlandaise de Delft est l’une des plus avancées sur cette thématique. Son bitume contient des fibres d’acier conductrices et des bactéries. Potentiellement, on pourra obtenir une route capable de réparer toutes seule les trous !

La route du futur est connectée aux autres usagers

Et si vous pouviez savoir à n’importe quel moment quel est l’état de la circulation, de la route, et si des accidents ont lieu ? Les GPS et autres applications remplissent déjà partiellement cette tâche, mais ils souffrent de difficultés quant à la réactivité ou la fiabilité des informations. Le plus simple est donc d’automatiser ces informations.

On peut imaginer sans trop de difficulté qu’un projet comme celui des voitures autonomes de Transdev et Delphi entre dans cette catégorie. D’une part parce que le véhicule sera connecté aux autres véhicules autonomes du projet mais aussi de part les autres expériences déjà menées autour du monde, notamment par Uber ou Tesla aux USA. Cela ouvre aussi certaines possibilités quant au partage de l’habitacle avec d’autres passagers.

Reste un véritable défi : le développement de la route du futur est intrinsèquement lié à celui des voitures autonomes. Les deux vont de pair afin de retirer le facteur humain de l’équation. Or, les Français ne sont pas convaincus. Selon une étude Opinion Way, 56% des Français ont peur de monter à bord des voitures autonomes.

La route du futur recharge votre voiture

La voiture électrique est la principale alternative aux combustibles fossiles, car il s’agit d’une énergie potentiellement inépuisable. Deux facteurs principaux sont cependant à prendre en compte : la distance que vous pouvez parcourir et la rapidité de recharge.  Peu à peu, les constructeurs réussissent à l’augmenter comme l’illustre l’annonce récente d’une nouvelle batterie Toshiba.

Mais peut-être le problème a-t-il été pris à l’envers ? Et si on pouvait recharger la voiture directement pendant qu’elle roule ? Pas question de vous faire pédaler ou d’installer des panneaux solaires sur le toit. L’idée est plutôt d’intégrer des chargeurs à induction directement dans la route. Grâce à des micro-charges au passage du véhicule, il serait ainsi possible d’étendre l’autonomie d’un véhicule électrique.

Utiliser la route intelligente pour générer de l’électricité, est-ce possible ? En France, près de Tourouvre-au-Perche en Normandie, une route a été testée. Inaugurée en fin d’année dernière, cette voie de 1 kilomètre peut produire 790 kWh par jour. De quoi donner de l’espoir pour une éventuelle implantation ailleurs dans le futur ! Dans les Yvelines, un projet similaire vient d’être lancé par Eurovia, une filiale de Vinci. Un échangeur thermique situé sous la chaussée récupère la chaleur du soleil. L’énergie récupérée sert ensuite à alimenter des bâtiments voisins en chauffage ou production d’eau chaude.

L’Institut français des sciences et technologies des transports considère aussi d’autres options pour les infrastructures. Interrogée par France Infon, la directrice de l’Iffstar Hélène Jacquot Guimbal explique de quoi est capable cette route :

Elle peut récupérer de la chaleur en été pour la restituer en hiver, en « s’auto-dégivrant », on évitera de déverser des tonnes de sel chaque hiver. On peut également  se servir de digues contre les inondations ou de bassins de rétention pour palier aux sécheresses, ou au contraire faciliter les écoulements.

Bref, la route du futur pourrait avoir un rôle environnemental bien plus large !

La route du futur réduit les nuisances sonores

Enfin, le dernier aspect à évoquer est le bruit. Ce n’est pas un paramètre à prendre à la légère puisqu’il s’agirait d’un vrai problème pour plus de 2 millions de personnes. Alors que 70% de la population devrait vivre en ville d’ici 2050, comment s’assurer que cela ne s’accompagne pas aussi d’une augmentation du niveau sonore ?

Des mesures sont déjà bien entendu prises à l’heure actuelle. Mais est-il possible d’aller plus loin et de rendre la route du futur totalement silencieuse ? Si une part de l’équation relève des véhicules eux-même, un travail peut être effectué sur les infrastructures. Une équipe danoise a mené une expérience avec un revêtement élastique composé de pneus usagés, de granit et de colle. Le résultat était concluant, sans être parfait. Selon les analyses, cela correspondait à un mur anti-bruit de 3 mètres installé au bord de la route.

Les projet sont en tout cas nombreux et ne semblent pas prêts de s’arrêter. Depuis juin 2017, une portion de l’autoroute A4 située entre Charenton et Saint-Maurice (Val-de-Marne), mène aussi une expérience. L’objectif ? Réduire par trois le bruit environnant. Si le résultat s’avère concluant, il pourrait être reproduit ailleurs. Et peut-être un jour sur tout le territoire ?

Source

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