Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

De retour en France, je compte « deux points par an et trois cents euros minimum »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Telegram

Le déploiement des radars dits embarqués, la gué-guerre absurde qui se développe à la périphérie de nos villes entre voitures civiles et voitures de gendarmes banalisées, révèlent un phénomène que la presse a volontiers négligé: les gens, surtout en période de manifestations et d’agitation sociale, s’attaquent désormais physiquement aux radars fixes parce qu’ils y voient un symbole de l’oppression de l’état.

Et quand on a passé plusieurs années à l’étranger, ce qui est mon cas, on ne peut qu’être sensible au fait que l’Etat français soit sorti depuis longtemps de son rôle d’expression de la volonté générale. Contrairement à ce qui se passe en Espagne ou en Italie, la principale mission de la puissance publique en matière de sécurité routière est, en France, de chercher à coincer l’automobiliste.

On dirait que la loi n’est plus faite par et pour le peuple mais contre lui. L’objet de la réglementation semble désormais de le maintenir dans un état de sujétion de plus en plus prononcé, en multipliant les règles qu’il ignore, les panneaux qu’il ne voit pas, les ralentissements inutiles, les incohérences sur l’autoroute (90/110/130, en certains endroits la conduite à la vitesse requise devient un véritable jeu d’adresse) .

Ne parlons même pas des procédures de verbalisation automatique qui fonctionnent par intimidation sur le principe «si vous contestez, cela va vous coûter cher». Le résultat de tout cela , comparé à ce qui se passe chez nos voisins, est une véritable infantilisation de la population française, avec l’inévitable reportage de 13 heures où l’on voit le ministre à genoux regardant à la jumelle au pied d’une bretelle d’autoroute, le sempiternel conducteur navré qui se fait arrêter au péage et qui promet de «faire attention la prochaine fois», etc.

Ce qu’on ne voit pas, derrière cette comédie sociale un peu niaise qu’on nous inflige ce sont les pauvres gens qui vivent sur une moitié de SMIC mais qui reçoivent 130 euros de contravention pour avoir enfreint une limitation tellement abusive ( 50 à l’heure au milieu des champs, très fréquent en zone péri-urbaine) qu’elle fait rire les employés de la Préfecture.

Le Figaro

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Telegram

Soutenez VOS idées

« Bien informés, les hommes sont des citoyens. Mal informés, ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy

Tous les dons sont défiscalisables ! Un don de 100€ ne vous coûtera que 33€ et nous aidera à écrire notre prochaine étude.

Réalités Routières est le seul observatoire spécialisé qui présente les réalités de la route sous leur vrai jour : interdictions, taxes, contre-vérités pseudo scientifiques… En 8 ans d’existence, nous avons plusieurs millions de visiteurs uniques et une très  large communauté.

Notre petite équipe bénévole a besoin de vous : nous avons des frais matériels, juridiques, d’hébergement.

Êtes-vous prêt à soutenir vos idées ?

LETTRE D'INFORMATION
Ne ratez pas nos dernières études !

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer les lettres d’information de l’association. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la lettre,  conformément à la politique de confidentialité.

OU
Soutenez vos idées
Donner, c’est soutenir vos idées. La route est un sujet trop sérieux pour être laissé au politique. Et la mobilité est essentielle pour le lien social et l’activité économique.
 
Donner c’est aussi réduire vos impôts ! Votre don de 100 €, ne vous coûte que 34  après réduction d’impôts sur le revenu de 66% (cf. art. 200 CGI)