Vous en avez certainement croisé au moins une sur votre chemin. Depuis le début du mois d’octobre 400 Autolib’ ont changé de look (soit 10 % de la flotte). Elles se sont surtout parées de… publicité verte. Une démarche « expérimentale », approuvée par le syndicat Autolib’ qui n’est franchement pas au goût de tous les élus parisiens. Le groupe LR, sous la voix de Claire de Clermont-Tonnerre, a ainsi décidé de déposer un vœu au prochain Conseil de Paris, pour dénoncer le principe. L’élue du XVe, est formelle : la publicité sur les voitures du groupe Bolloré est… illégale au regard du règlement local sur la publicité (RLP) adopté par le Conseil de Paris en 2011. « Un règlement est fait pour être respecté ! Alors comment la mairie de Paris a pu laisser passer ça ? », s’interroge l’élue de droite qui, mètre à l’appuie, est allée vérifier la surface occupée sur les voitures par la publicité. « D’autant que ces voitures stationnent parfois dans des quartiers protégés où la publicité est strictement interdite ! », insiste Claire de Clermont Tonnerre. « Le RLP mentionne que les véhicules supportant de la pub ne peuvent [y] séjourner mais ce n’est pas le cas pour les Autolib’ puisqu’en moyenne, chaque véhicule est loué 7 fois par jour ! » rétorque-t-on au syndicat Autolib’. (confusion du syndicat : le nombre moyen de location n’empêche pas la possibilité qu’un ou plusieurs véhicules puissent stationner un temps prolongé dans ces quartiers protégés, ndlr)
La mairie de Paris s’étonne d’une telle polémique : « il s’agit d’une expérimentation qui a été validée par le syndicat de collectivités qui gère autolib’. Elle est limitée dans le temps ».