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Grand Paris : les lignes 17 et 18 menacées ?

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Dans une lettre adressée au préfet d’Ile-de-France, Michel Cadot, la présidente LR de la région met en garde contre l’« impact catastrophique » d’une telle décision.

A la fin de septembre, le préfet a rendu un rapport au gouvernement présentant des pistes pour « lisser, dit-il, le calendrier de certains tronçons » du futur métro qui doit desservir en rocade le cœur de l’Ile-de-France d’ici à 2030.

L’exécutif cherche par tous les moyens à étaler les dépenses de la Société du Grand Paris (SGP) chargée de le construire depuis que Bercy a établi, cet été, que la facture risquait de flamber pour atteindre 35 milliards d’euros, soit près de 10 milliards de plus que le coût initialement prévu en 2012.

La ligne 18, le maillon faible du futur réseau

Parmi les lignes dont il étudie le report figure la « 18 » qui devrait relier l’aéroport d’Orly à Versailles d’ici à 2030. Son tracé a vocation à désenclaver le pôle industriel et universitaire de Saclay à cheval sur l’Essonne et les Yvelines.

Mais es prévisions de trafic y sont moindres que sur les autres lignes. Auteur d’un rapport au gouvernement sur le chantier, en 2012, Pascal Auzannet avait préconisé une solution moins coûteuse : la prolongation de l’actuelle ligne de métro Orlyval de l’aéroport jusqu’au plateau de Saclay. Ce scénario n’a pas été retenu sous la pression des élus de l’ouest qui souhaitaient que soient desservies Versailles et Nanterre par un métro automatique.

Report du tronçon entre Saclay et Versailles envisagé

Le gouvernement a depuis donné des gages aux élus sur la non-remise en cause du tronçon qui va d’Orly au plateau de Saclay. Le site a en effet été choisi pour accueillir l’Exposition universelle de 2025 si la candidature de la France est retenue en novembre 2018.

En revanche, l’hypothèse d’un report du tronçon entre Saclay et Versailles est bel et bien sur la table. Un casus belli pour Mme Pécresse.

Dans une lettre adressée le 18 septembre au préfet d’Ile-de-France, Michel Cadot, que Le Monde s’est procurée, la présidente de la région met en garde contre l’« impact catastrophique » d’une telle décision. Dans ce courrier, la patronne de l’Ile-de-France « réaffirme le besoin de maintenir les investissements prévus dans leur calendrier initial ».

Mme Pécresse rappelle « la saturation du réseau routier » qui « rend de nouveaux bus inutiles ». « Seul un réseau ferré » peut désengorger les pôles d’activités dont celui de Saint-Quentin-en Yvelines, « deuxième pôle économique » d’Ile-de-France après la Défense. De grandes entreprises, telles que Safran ou Airbus, attendent, rappelle-t-elle, « des signaux des pouvoirs publics sur l’amélioration des transports », pour développer leur implantation.

Plutôt que d’arrêter la ligne 18 au milieu du gué, Mme Pécresse suggère de réaliser des économies sur le coût des 68 gares du futur réseau. « Certaines gares ont été pensées comme un geste architectural sans réfléchir à leur équation économique », critique-t-elle. Les gares représentent 30 % du coût de certains tronçons, dit-on à la région. C’est trop, estime Mme Pécresse, qui souhaite que l’Etat demande à la SGP de revoir sa copie.

La ligne 17 : financement incertain menace le grand projet Europacity

D’une longueur de 27 km, la ligne 17 prévoit de relier neuf gares de Saint-Denis Pleyel au Mesnil-Amelot. Elle doit s’étendre sur 25 communes de trois départements (93, 95 et 77) et comprendre la création d’une gare dans la ZAC du Triangle de Gonesse située dans le Val-d’Oise (95).

Inquiets d’une hausse de financement et dans le cas éventuel d’un changement de calendrier, les élus du conseil départemental du Val-d’Oise ont voté à l’unanimité il y a quelques jours une motion.

Leurs demandes concernent tout d’abord le maintien de la réalisation de ligne 17 jusqu’au Mesnil-Amelot et également le respect de la mise en service (prévue à la mi-2024) de la section Saint-Denis-Pleyel – Roissy Charles de Gaulle.

Par ailleurs, ils souhaitent une confirmation sur le financement et sur le calendrier du chantier. D’après eux, le non respect de ce dernier impacterait directement le projet de construction du complexe de loisirs Europacity (situé dans la ZAC du Triangle de Gonesse).

Le Monde

Construction Cayola

Source de l’illustration

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