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Les Suisses expriment leur ras-le-bol contre les «radars pécuniaires»

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Drapeau suisse- Cliquez sur l'image pour l'agrandir

«Encore un dimanche paisible où il fait bon encaisser»,peut-on lire sur la page Stop abus radar Suisse qui fait un véritable carton sur Facebook: plus de 11 500 personnes ont cliqué sur l’icône «j’aime», et se tiennent donc informées au quotidien.

La vaste «communauté» Stop abus radar alimente la page avec des photos d’appareils mobiles posés le long des chaussées. On y voit aussi des agents, pistolet laser à la main, cachés dans des buissons ou derrière un mur. Détail important: les photographies sont postées sur internet plusieurs jours après les contrôles: le but n’est pas de prévenir les conducteurs de la position des radars pour leur éviter de se faire flasher – ce qui est interdit. (voir ce qui est interdit et autorisé pour le signalement de radar sur Facebook en France)

«Je pense avoir accompli mon travail de citoyen à travers cette action qui, visiblement, trouve un certain écho auprès du grand public. Et je le répète, je trouve normal qu’on obéisse à des règles et des lois. Mais de grâce, appliquons aussi le principe de proportionnalité

A l’origine de cette démarche, un quadragénaire  «J’ai l’impression que les forces de l’ordre font de l’abus de zèle en certaines occasions. Je suis tout aussi critique face aux excès des vrais chauffards. Je n’ai rien contre la police, qui effectue parfois des tâches très ingrates, et dont le travail devrait être mieux valorisé. Mais ce qui me met hors de moi, ce sont ces «radars pécuniaires», qui ne visent pas à traquer les conducteurs véritablement dangereux, mais à faire du fric. Ces radars mobiles qu’on installe le week-end, le long des routes de campagne par exemple. Ce n’est pas de la prévention, posons-les plutôt, par exemple, à côté des écoles!»

La création de la page est née d’un coup de gueule pendant le premier semestre 2013. «J’ai grillé un feu rouge pour 0,57 seconde dans une descente à Lausanne. Un autre automobiliste était juste derrière moi, je ne pouvais pas planter sur les freins. Dans la même journée, j’ai été amendé pour un dépassement de mon temps de parcage de 9 minutes. Et quelques jours plus tard, j’ai été flashé à 34 km/h dans une zone limitée à 30 km/h. Je roule beaucoup et toujours prudemment, je n’ai jamais subi de retrait de permis. Mais là, franchement, je me suis senti criminalisé.»

TDG.ch

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Une réponse

  1. Un peuple qui est prêt à ce point à sacrifier sa liberté pour un peu de « sécurité » ne mérite pour finir pas plus l’une que l’autre.

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