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L’Etat va collecter les données sur les vitesses : vers plus de répression ?

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La délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) vient de publier un nouvel appel d’offre pour faire l’acquisition de données de trafic sur les routes de France. Ces données concernent non seulement le nombre de véhicule mais aussi les vitesses pratiquées par les usagers ou encore les vitesses limites autorisées.

Ce nouveau marché public qui fait entrer la Sécurité Routière dans l’ère du Big Data poursuit quatre objectifs qui risquent d’avoir un lien avec les contrôles radars…

Tout d’abord, la DSCR souhaite construire une base de données fiable des vitesses limites autorisées (VLA). Ces bases de données existent déjà chez les fournisseurs de cartographie GPS mais la fiabilité n’est pas toujours au rendez-vous avec les nombreux changements de limitations de vitesse… Cette proposition formulée lors du Conseil Interministériel de la Sécurité Routière d’octobre 2015 (mesure 17) prévoit que cette base soit en libre accès (Open Data ?) mais également mise à jour par l’ensemble des autorités ayant la compétence pour fixer les VLA. (Si les données sont en accès libre, Réalités Routières se chargera des contre-expertises, ndlr)

Avec une base nationale des vitesses autorisées, les radars mobiles nouvelle génération pourront circuler sur toutes les routes de France, de la petite route de campagne à la grande autoroute.

Ensuite, avec les données sur les vitesses limites autorisées recoupées avec des données de trafic, la DSCR souhaite expertiser l’adéquation des VLA aux contraintes du réseau routier et aux comportements des usagers de la route.

On imagine facilement que l’issue de cette analyse risque d’être la multiplication des contrôles radars dans les zones où les usagers respectent le moins les vitesses autorisées…

La DSCR souhaite également réaliser des études statistiques permettant d’analyser localement et avec précision les causes de l’accidentalité et les impacts des comportements des usagers de la route sur celle-ci.

Enfin, le dernier point est d’analyser l’évolution de l’accidentalité au regard de l’évolution des déplacements.

Le montant total du marché est estimé à deux millions d’euros. Des acteurs comme TomTom ou Coyote pourraient être retenus puisqu’ils disposent de données sur le trafic, sur les vitesses pratiquées par les utilisateurs de leurs produits mais également la base de données des vitesses maximum autorisées. Coyote a d’ailleurs déjà signé un accord d’échange d’informations assez similaire en Belgique.

Lire la suite sur Radars-auto.com

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