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La LGV Tours-Bordeaux, première ligne ferroviaire sous concession privée

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TGV (2007, Wikimedia)- Cliquez sur l'image pour l'agrandir

La voie ferrée Sud Europe Atlantique, qui mettra Paris à deux heures de la cité girondine, a été inaugurée mardi. Cinq années qui ont abouti à la construction des 300 kilomètres de la nouvelle voie ferrée Sud Europe Atlantique (SEA). Elle sera ouverte au public le 2 juillet. Paris sera à deux heures de Bordeaux au lieu de trois heures quatorze actuellement.
Ce rétrécissement du territoire n’est pas la seule nouveauté. Pour la première fois dans l’histoire du rail contemporain français, le gestionnaire de l’infrastructure d’une ligne de chemin de fer sera une entreprise privée – Lisea – dont les principaux actionnaires sont le géant des BTP, Vinci, et la Caisse des dépôts.

Le modèle autoroutier du partenariat public-privé (PPP) et, plus précisément, de la concession, a prévalu dans le montage d’un projet au coût global de 9 milliards d’euros, 7,8 milliards pour la LGV proprement dite et 1,2 milliard pour les aménagements. Ce qui porte à 130 millions d’euros chaque minute gagnée entre la cité girondine et la capitale.

La société concessionnaire Lisea, désignée en 2011 pour une durée de cinquante ans, a pris en charge la conception et la construction de la ligne. L’entreprise contrôlée par Vinci en assurera l’exploitation, la maintenance et touchera les péages.

Dans l’affaire, la SNCF – par le biais de sa filiale Réseau – a mis 1 milliard dans le financement initial, contrôlé les travaux et assumé en propre les dix raccordements aux villes desservies. Coût total pour la compagnie ferroviaire : 2,2 milliards d’euros. Lors de l’exploitation, la société nationale tiendra les postes d’aiguillage pour le compte de Lisea et fera rouler les trains contre un péage de 7 000 euros en moyenne par voyage.

Et c’est là que les frottements commencent. Entre Guillaume Pepy et Xavier Huillard, les deux patrons au caractère bien trempé de la SNCF et de Vinci, le partenariat a souvent fait des étincelles. M. Pepy considère que les perspectives de hausse du trafic sont dangereusement élevées, que trop de trains vont rouler (18,5 allers-retours par jour) au détriment de la rentabilité et que cette ligne lui fera perdre 90 millions d’euros dès 2017.

Lire la suite sur Le Monde

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