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Privatisation des radars : l’objectif est clairement financier selon un syndicat de police

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Selon le secrétaire national du syndicat Unité SGP-FO Police, Yves Lefebvre, le recours imminent aux radars privés n’a d’autre objectif que de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État.

Chose jusqu’alors inédite, l’ensemble des syndicats de police mettent désormais en cause la façon dont l’État organise la répression de la vitesse. À l’image d’Unité SGP-FO, le deuxième syndicat en nombre d’adhérents.

Philippe BOUSSION, secrétaire départemental du syndicat UNITÉ SGP POLICE-FO, qui observe une dérive vers une répression systématique sans discernement. «Allez discuter avec un radar pour lui expliquer que votre fille avait mal au ventre et que vous vous rendiez au CHU, là où des motards auraient peut-être fini par vous escorter !» Pour lui les radars ne luttent pas efficacement contre les comportements dangereux. « Ils ne flashent que les touristes dépourvus des bonnes applications. Ce qui nous importe à nous, Policiers, c’est de lutter contre les comportements dangereux et pas contre M. et Mme tout le monde qui oublient quelques secondes de regarder leur compteur». La machine ne remplacera pas l’humain pour les Policiers . Le rôle pédagogique de l’agent verbalisateur est essentiel.

Le syndicaliste parle même d’une vraie fausse bonne idée selon laquelle un radar qui flashe tout le temps serait plus rentable qu’un Policier au bord de la route. «L’afflux massif des amendes génère une explosion du contentieux qu’il nous faut, nous service public traiter derrière … Et là ce n’est pas rentable du tout. Ce traitement se traduit par des convocations, des auditions, bref autant de Policiers qui tapent sur un ordinateur et qui ne sont plus sur le terrain. Penser que ces Policiers seront occupés à faire autre chose de plus utile, c’est se voiler la face et oublier qu’ils seront juste supprimés à terme »!

On privatise de plus en plus la sécurité routière. J’entends le ministre dire que ce sera forfaitaire. Qu’il n’y aura pas de prime s’ils mettent de plus
en plus plus d’amende. Mais comment le ministère va-t-il négocier ces contrats ? Si une société fournit 30.000 PV par mois, et une autre 40.000, je
voudrais être certain que le ministère ne va pas se détourner vers celle qui en propose le plus… «Si on systématise le radar embarqué, c’est parce que ça
coûte moins cher.»

Sud Ouest

+ communiqués de presse du syndicat

 

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