L’expérience a consisté à faire conduire le même automobiliste, prénommé Christophe, sur 900 km mais dans deux pays différents. A chaque fois, le conducteur était équipé d’une dizaine d’électrodes sur le visage, reliées à un petit boitier noir qui mesure ses phases de somnolence.
Même conducteur, même distance, mais autre réglementation
Ce même conducteur a ensuite repris le volant pour réaliser la même expérience en Allemagne, parcourant les 830 km reliant Sarrebrück à Berlin. Mais les résultats sont bien différents : les capteurs n’ont saisi aucune phase de somnolence pendant tout le trajet.
“On a roulé de 80 km/h, lorsqu’il y avait des travaux, jusqu’à la vitesse maximale de la voiture, qui était de 240 km/h… avec, au final, absolument aucun problème”, témoigne Christophe.
Et le conducteur de souligner le gain de “fluidité apporté par le fait de pouvoir rouler à la vitesse que vous voulez. Vous êtes concentrés sur ce que vous êtes en train en faire et la conduite n’est plus un acte automatique mais un acte réfléchi”.
Lire également une autre étude : Les effets de la vitesse de conduite (70, 90 et 110 km/h) sur le temps de réaction par un stimuli audio ont été étudiés lors d’une conduite en voiture sur une autoroute dont la vitesse maximale est de 110 km/h. La distance parcourue a été d’environ 200 km. 24 sujets ont participé à l’étude. Le temps de réaction s’est avéré plus élevé à 70 km/h qu’à 110 km/h. (cf. figure 2 p.437 et figure 3 p.438)
Lire la suite sur Le Figaro (rediffusion, article de juin 2011)