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Les vieux véhicules seraient responsables d’un grand nombre d’accidents routiers mortels en Nouvelle-Zélande et en Australie

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Crédit photo: motorauthority.com- Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Une étude récente, publiée dans le Journal of the Australian College of Road Safety, a montré un effet significatif entre l’âge du véhicule et la mortalité routière. En effet, l’étude rapporte que les véhicules plus âgés, en circulation, s’avèrent être la cause de fréquents accidents mortels, en Australie mais également en Nouvelle-Zélande. L’augmentation considérable des accidents routiers causant la mort des occupants, sur les routes de ces deux pays, a été remarquée après une période de baisse régulière des péages routiers nationaux. Cette situation a suscité la préoccupation des décideurs politiques ainsi que des organisations de sécurité routière, ce qui a permis de déboucher à cette étude des accidents de la route en rapport avec l’âge des véhicules.

L’Australasian New Car Assessment Program (ANCAP) est un programme d’évaluation des performances en matière de sécurité automobile, ainsi que sur leur capacité – grâce à la technologie – à éviter un accident, basé en Australie. Il est spécialisé dans les tests de crash d’automobiles vendus dans le pays et publie les résultats des tests pour le bénéfice des consommateurs. Dans leur initiative de protéger les occupants des véhicules ainsi que les piétons, L’ANCAP a surveillé de près l’âge des véhicules utilitaires légers de tourisme et de sport, impliqués dans des accidents mortels ces dernières années.

Ce que les chiffres montrent

Les plus touchés par la fatalité, dus aux accidents routiers sont souvent les occupants des véhicules. Entre les années 2012 et 2016, les victimes ont atteint 66 % sur les routes australiennes (Bureau of Infrastructure, Transport, and Regional Economics, 2018) dont 49 % ont conduit des véhicules utilitaires de tourisme ou des SUV, a confié l’Australian Bureau of Statistics, alors que ces voitures représentaient 75 % des parcs de véhicules du pays. Tandis qu’en Nouvelle-Zélande, les victimes ont atteint 71 % dont 56 % occupaient des SUV ou des voitures de tourisme (78 % des parcs de véhicules dans le pays), selon le New Zealand Ministry of Transport.

L’exécution des analyses a nécessité deux ensembles de données clés. Le premier en se basant sur les données des accidents mortels de la route identifiant le type d’accident, le type de véhicule et l’année de fabrication de la voiture. Le second, en se basant sur les données sur le parc automobile identifiant le type et l’âge des véhicules au sein du parc immatriculé en Australie (AUS) et en Nouvelle-Zélande (NZ). Les résultats ont démontré que chaque année, en Australie, les nombres de décès allaient de 500 à 700 et de 120 à 180 en Nouvelle-Zélande.

Les véhicules âgés de moins de 24 ans ont constitué la majorité des accidents dont les occupants n’ont pas survécu. Par contre les voitures âgées au-delà de 30 ans sont impliquées dans peu de décès des occupants. L’âge moyen des véhicules légers ayant causé la mort d’occupants au cours de la période entre 2012 et 2016 était de 12,7 ans en Australie et de 16,1 ans dans la Nouvelle-Zélande.

Conclusion

Une comparaison de la répartition selon l’âge avec celle des véhicules immatriculés ou enregistrés a révélé que les véhicules âgés entre 15 et 25 ans étaient constamment surreprésentés dans les accidents de la route au cours desquels l’occupant d’un véhicule de tourisme ou d’un SUV a subi des blessures mortelles. Par contre, les véhicules récents sont très rarement impliqués dans ces chiffres, car ils offrent un niveau de sécurité optimal. Et si, au lieu de privilégier l’amende pour excès de vitesse, le gouvernement incitait à l’achat d’un nouveau véhicule pour pallier à cette augmentation considérable des accidents routiers mortels ?

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