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Elisabeth Borne : « Un réseau de transport à deux vitesses, c’est une France à deux vitesses »

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Ministre chargée des transports, Elisabeth Borne pilote depuis septembre les Assises de la mobilité, vaste opération de concertation qui débouchera sur une loi d’orientation début 2018. Invitée du Club de l’économie du « Monde », elle réalise un point d’étape.Sur les transports du quotidien« Les 35 réunions des Assises de la mobilité, qui ont déjà eu lieu, confortent une de mes convictions fortes : les Français attendent d’abord qu’on s’occupe des transports de la vie quotidienne. Les transports de ceux qui habitent dans des territoires encore enclavés. De ceux qui, dans la périphérie des grandes villes, mettent une heure et demie pour aller au travail. Le réseau ferroviaire en province n’a pas été modernisé. Imaginez un instant la région parisienne sans les RER… Cette carence dans l’offre de transport, c’est ce que les gens vivent dans beaucoup de villes hors Ile-de-France.

Un Français sur quatre a refusé une offre d’emploi ou de formation parce qu’il n’avait pas de moyens pour s’y rendre. Ce n’est pas acceptable. Des solutions nouvelles se développent, comme le covoiturage domicile-travail, le vélo à assistance électrique ou le véhicule autonome. La France a la spécificité de positionner le véhicule autonome comme une nouvelle solution de mobilité collective, qui peut apporter des réponses dans les territoires où aujourd’hui il n’y a pas d’alternative à la possession d’une, voire de deux voitures. »

Sur l’avenir des grands projets Ce n’est pas par plaisir que nous faisons une pause dans les grands programmes d’infrastructure. Nous avons décrété ce moratoire parce que nous devons faire face à des impasses financières. Sur le quinquennat, les promesses excèdent de 10 milliards d’euros les ressources. Pour le seul mode ferroviaire, 36 milliards d’euros de nouvelles lignes ont été promis un peu partout en France.

Tout cet argent est dépensé pour des transports de longue distance qui représentent moins de 1 % des déplacements des Français. Agir de la sorte revient à instaurer un réseau de transport à deux vitesses, ce qui peut déboucher sur une France à deux vitesses. Au moment où la nation inaugure, cette année, trois lignes de TGV, nous avons aussi plus de 5 300.

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