De plus en plus d’axes routiers disposent d’un dispositif de régulation dynamique des vitesses (voir liste ci-dessous) avec des limitations de vitesse qui évoluent en fonction du trafic afin notamment de fluidifier la circulation et de limiter la création de bouchons. Pour informer les usagers, la vitesse maximum autorisée n’est plus indiquée sur des panneaux fixes mais sur des panneaux lumineux à affichage dynamique.Le choix de la limitation de vitesse a appliquer est calculée en temps réel par des algorithmes grâce aux remontées de capteurs installés dans la chaussée. Lorsque les calculs font apparaitre qu’une modification de la vitesse limite autorisée est nécessaire, plusieurs scénarios sont proposés. L’application d’une nouvelle limitation de vitesse n’est pas automatique, elle est toujours validée par un opérateur.
Dans ces zones à vitesse régulée, les vitesses indiquées ne sont pas des vitesses conseillées mais bien des vitesses imposées (Arrêté du 6 décembre 2011). Pourtant, les nombreux radars fixes installés sur ces axes ne peuvent pas être réglés dynamiquement pour suivre l’évolution en temps réel des limitations de vitesse. Dans ces zones, tous les radars fixes restent configurés à la vitesse maximale autorisée en temps normal lorsque la vitesse n’est pas régulée.
Par exemple, dans une zone habituellement limitée à 110 km/h mais avec des vitesses régulées qui peuvent être abaissées à 90 km/h ou à 70 km/h, le radar est toujours calibré pour flasher les véhicules circulant à plus de 110 km/h. Mais attention, si les radars fixes ne flashent pas à la vitesse régulée, ce n’est pas le cas des radars mobiles…
Cette situation pourrait évoluer dans les prochaines années mais il semble quand même difficile d’interconnecter le centre national de gestion des radars à Rennes avec tous les centres de gestion du trafic qui mettent en place des zones de régulation dynamique des vitesses afin de faire recalibrer en temps réel la limitation de vitesse de tous les radars fixes concernés.