Selon le dernier bilan d’Airparif, la qualité de l’air en Île-de-France s’est nettement améliorée entre 2005 et 2021, malgré quelques pics de pollution. Bien que l’ozone soit en hausse depuis 2000, les émissions de polluants comme le dioxyde d’azote et les particules fines (PM10 et PM2,5) sont en forte baisse. En 2021, le transport routier a contribué à 16 % des émissions de PM2,5, soit une diminution de 71 % par rapport à 2005. Le secteur résidentiel, quant à lui, reste le principal émetteur avec 54 % des émissions. Concernant les oxydes d’azote (NOx), les émissions du transport ont baissé de 63 %, mais représentent toujours 47 % du total. Airparif distingue les émissions liées aux moteurs diesels des particules provenant de l’abrasion des freins et des pneus, un aspect désormais pris en compte dans la norme Euro 7.
Malgré cette amélioration, la distance parcourue par les véhicules n’a diminué que de 6 %. Cependant, la répartition entre diesel et essence a évolué, le diesel ayant baissé à 31 % du trafic en 2021. Enfin, la réduction du trafic a été plus marquée à Paris (-25 %) qu’en grande couronne, où il a légèrement augmenté.
Pour rappel 75% des polluants à Paris viennent de l’extérieur (Île de France, France et étranger).
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