Les contrevenants au code de la route qui sont régulièrement en tort, mais ne sont jamais jugés car ils s’acquittent immédiatement d’une amende, doivent être poursuivis plus sévèrement, selon le ministre de la Mobilité François Bellot.
M. Bellot se penche sur la possibilité de peines plus sévères pour les « mini-récidivistes ». Une modification législative n’est pas nécessaire pour cela. En principe, les juges de police peuvent déjà rappeler à l’ordre les contrevenants, mais les chauffards passent souvent à travers les mailles du filet, notamment car les bases de données des différentes zones de police ne sont pas suffisamment coordonnées. Dans l’objectif de resserrer la vis, le ministre souhaite prendre contact avec le collège des procureurs généraux, la justice et la police.
Concrètement, un récidiviste qui est surpris en train de rouler trop vite, même pas forcément beaucoup au-delà de la limite, pourra désormais être présenté à un juge, plutôt que de payer une nouvelle amende.
Les organisations de mobilité sont déjà convaincues par l’ambition du ministre libéral. (NDLR : comprendre les organisations de sécurité routière sont déjà convaincues par l’ambition du ministre représsif)