Il devrait consommer jusqu’à un litre de moins que son prédécesseur, tout en augmentant sa puissance à 380 chevaux. Le constructeur montre ainsi ce que les ingénieurs sont capables de tirer des moteurs à combustion modernes, si on les laisse faire.
La baisse de la consommation est principalement due à la combinaison de deux éléments techniques.
Le premier élément consiste à réduire les pertes de traction qui se produisent à chaque fois que le conducteur lève le pied de l’accélérateur. Un nouveau système place alors les galets dans une position où les soupapes d’échappement ne s’ouvrent plus.
Le second élément se produit simultanément. Ainsi, en même temps, la Valvetronic, déjà connue, qui est responsable de la levée des soupapes d’admission, se met également dans une position zéro, de sorte que les pistons travaillent contre le gaz enfermé dans le cylindre. Cela agit à son tour comme un ressort à gaz. Pendant ce retour, le moteur utilise l’énergie mécanique pour entraîner un générateur de courant solidaire du vilebrequin.
Le courant obtenu avec une tension de 48 volts assiste à son tour le moteur à combustion dans les plages de faible charge où la consommation spécifique serait particulièrement élevée. Le moteur électrique fournit alors jusqu’à 17 kilowatts de puissance motrice.
L’absence de « graissage » contribue également à économiser du carburant. Cela signifie que même à grande vitesse, seule la quantité de carburant à brûler est introduite dans le moteur. Afin de réaliser malgré tout des performances spécifiques élevées allant jusqu’à 100 kilowatts par litre de cylindrée, le liquide de refroidissement circule deux fois à travers la culasse.
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