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Comment la politique environnementale est en train d’achever Renault (et bien d’autres)

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L’INDUSTRIE AUTOMOBILE FRANÇAISE EN DANGER

La faute à pas de chance ? Sans aucun doute !

Mais les perspectives 2020 sont mauvaises et c’est vrai pour l’ensemble de l’industrie automobile… Là on nous prend pour des imbéciles, il suffirait de relire les articles de Carlos Tavares, l’autre Carlos, qui souligne depuis des mois la folie des normes européennes et françaises qui veulent dans un délai court interdire les véhicules thermiques en Europe et qui ont commencé par jeter l’anathème sur le moteur diesel qui consomme 20 à 25 % de moins que le moteur à essence.

[…]

Mais la leçon ne suffit pas, il faut encore demander aux entreprises implantées en Europe, et donc à Renault et Nissan d’effectuer dans les délais les plus brefs possibles, une réduction drastique des émissions de CO2, 95 grammes de gaz carbonique par kilomètre et par véhicule vendu à partir de janvier 2020 sous peine de pénalités se chiffrant dès la première année à près d’un milliard par constructeur !

C’était bien le moment pour Renault et Nissan, tandis que Peugeot essaie de s’en sortir en faisant une fusion avec Fiat-Chrysler pour conserver un ilot de prospérité aux USA !

L’ÉCOLOGIE POLITIQUE À LA MANŒUVRE

Pour justifier une telle politique suicidaire il fallait une bonne raison.

On commence par couper la tête du dirigeant et ensuite on se met à éradiquer la production, ce qui va nous permettre de pleurer comme des madeleines en allant chercher des coupables on ne sait où.

Il est clair que les règles adoptées par la Commission européenne et applaudies par notre pays qui aimerait encore en faire davantage pour satisfaire l’écologie politique vont conduire notre industrie automobile dans le mur, c’est-à-dire 10 % de notre appareil productif national, et cela dans des délais très brefs, avant l’échéance électorale de 2022.

Le chômage comme la déprime de l’industrie ne sont pas pour rien dans la montée de violence que connait notre pays, il nous faut un projet mobilisateur, un avenir industriel, et l’on commence par abattre un des derniers piliers de notre prospérité.

Il n’y a aucune bonne raison pour un pays qui dispose d’une industrie automobile dynamique et techniquement en pointe de la contraindre à changer complètement de véhicules (« aucun véhicule thermique produit en France en 2030 »). Ce n’est ni raisonnable sur le plan économique et industriel, ni justifié sur le plan scientifique.

[…]

Mais il y a plus grave encore : l’idée que le CO2 automobile est le responsable de nos malheurs futurs et qu’il faut l’éradiquer de notre planète automobile dans des délais courts ne résiste pas à l’analyse des réalités de notre monde. L’électrification piétine, et surtout rien ne dit que si le CO2 est bien le responsable désigné, le véhicule électrique soit le meilleur moyen d’en diminuer les émissions.

Le bilan carbone du véhicule électrique, en particulier de la batterie, en comptant l’extraction des matériaux, la fabrication, la maintenance et le recyclage, est loin d’être meilleur que celui d’un véhicule thermique dont les progrès sont constants en termes de consommation et d’émissions.

Autrement dit, autant peut-on affirmer sans détours que le véhicule électrique pollue moins en ville et qu’une augmentation des déplacements avec lui serait salutaire pour l’air respiré par les citadins, autant dire qu’il est conseillé pour son bilan carbone, et donc qu’il participe au « sauvetage de la planète » est complètement erroné.

Lire la suite sur Contrepoints, par Loïk Le Floch-Prigent

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