Et selon les chiffres de la sécurité routière, le créneau le plus dangereux se situe entre 4 h et 6 h du matin. Plusieurs facteurs sont impliqués.
La fatigue, d’abord, puisque la vigilance du conducteur est à son minimum entre 2 h et 5 h du matin. Dans cet intervalle, le risque de somnolence est accru. Pour autant, la fatigue ne se manifeste pas uniquement la nuit : la moitié des accidents sur autoroute liés à la somnolence surviennent entre 14 h et 16 h. (ndlr : après un déjeuner trop copieu notamment)
L’alcool, qui se consomme davantage en fin de journée, entre également en jeu.
Ainsi, en 2012, 48 % des accidents mortels avec alcool ont eu lieu la nuit. Surtout le week-end et les jours fériés, où le chiffre grimpe jusqu’à 58,4 %.
Certaines études préconisent néanmoins de réduire les éclairages publics routiers pour renforcer l’attention des conducteurs et les faire ralentir (sic !). Mais d’autres ont montré que le manque de visibilité empêche surtout d’anticiper d’éventuels obstacles.