Entre 2010 et 2021, le nombre de contrôles d’alcoolémie a baissé de 35%, alors que le nombre de contrôles pour stupéfiants a été multiplié par 9, même s’il est principalement effectué en cas de suspicion, et non en contrôle préventif en général. Aussi, il est à observer une inégalité de dépistages sur le territoire. En effet, il est beaucoup moins contrôlé en Île-de-France que dans le reste de la France (cf. carte ci-après).
En 2020, seuls 8,9% des conducteurs sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, et ayant été jugés coupables de blessures involontaires, ont été condamnés à de la prison ferme (incluant le sursis partiel). Concernant les accidents mortels, cette proportion monte à seulement 62%.