Un Français sur quatre a refusé une offre d’emploi ou de formation parce qu’il n’avait pas de moyens pour s’y rendre. Ce n’est pas acceptable. Des solutions nouvelles se développent, comme le covoiturage domicile-travail, le vélo à assistance électrique ou le véhicule autonome. La France a la spécificité de positionner le véhicule autonome comme une nouvelle solution de mobilité collective, qui peut apporter des réponses dans les territoires où aujourd’hui il n’y a pas d’alternative à la possession d’une, voire de deux voitures. »
Sur l’avenir des grands projets Ce n’est pas par plaisir que nous faisons une pause dans les grands programmes d’infrastructure. Nous avons décrété ce moratoire parce que nous devons faire face à des impasses financières. Sur le quinquennat, les promesses excèdent de 10 milliards d’euros les ressources. Pour le seul mode ferroviaire, 36 milliards d’euros de nouvelles lignes ont été promis un peu partout en France.
Tout cet argent est dépensé pour des transports de longue distance qui représentent moins de 1 % des déplacements des Français. Agir de la sorte revient à instaurer un réseau de transport à deux vitesses, ce qui peut déboucher sur une France à deux vitesses. Au moment où la nation inaugure, cette année, trois lignes de TGV, nous avons aussi plus de 5 300.