L’Hyperloop a été lancé en 2013 par Elon Musk, un industriel avant-gardiste que nous avions déjà évoqué par le passé et à l’origine des satellites SpaceX comme des voitures Tesla. Le concept consiste en un double tube surélevé à l’intérieur duquel circulent des capsules en lévitation magnétique soumises à de basses pressions afin de limiter les frictions de l’air. Le déplacement des capsules est facilité par la présence de coussins d’air. Quant à la propulsion, elle est assurée par des moteurs électriques situés sur le parcours et générant un champ magnétique.
Ces capsules sont destinées à transporter des voyageurs et des marchandises. À terme, il est question d’atteindre les 1 200 km/h. Autant dire que la mise en service des Hyperloop changera profondément notre rapport à la distance.
Le projet semble se rapprocher encore un peu plus de la réalité puisque la société Hyperloop One a publié un communiqué de presse le 13 juillet dernier dans lequel elle annonce officiellement le succès du premier test de l’Hyperloop.
Naturellement, l’Hyperloop n’a pas manqué de rapidement susciter l’intérêt de porteurs de projets divers et variés. Dans le cadre d’un concours proposé par la société Hyperloop One, un projet corse s’est fait remarquer et a été sélectionné. Celui-ci consisterait à rallier l’île de Beauté à la Sardaigne toute proche.
Ainsi, le trajet depuis Bastia, dans le nord de la Corse, jusqu’à Cagliari, dans le sud de la Sardaigne, ne prendrait que 30 minutes. La ligne serait sous-marine entre les deux îles et comporterait 7 arrêts sur le parcours et passerait de ce fait par 4 ports et 4 aéroports.
Cette idée, qui donnerait une nouvelle dimension à la Corse, est portée par une plateforme militante d’investissements, Femu Quì (« Fait ici » en corse).