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Ile-de-France : 2 jeunes sur 3 se disent pénalisés par les transports

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Selon une étude sur la mobilité, une majorité de jeunes Franciliens renoncent à une activité de loisirs et 26% à un travail. En cause, les difficultés liées à la mobilité.

Pour la région française la mieux dotée en transports en commun, le chiffre est surprenant. Selon le Baromètre sur la jeunesse 2017, que viennent de publier l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) et le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), plus des deux tiers des jeunes Franciliens renoncent à une activité de loisirs (activité sportive, visite culturelle, rendre visite à un proche ou partir en vacances) en raison de difficultés liées aux transports (bus, trains, routes…). Pire, 26 % n’ont pas postulé à un job pour les mêmes raisons et 21 % à une formation. Alors même qu’ils sont 90 % à avoir accès aux transports en commun contre 75 % ailleurs en métropole.

[…] Les chiffres montrent également que 30 % des Franciliens ont renoncé à une activité parce que les transports sont source d’angoisse. En Bretagne, ils ne sont que 17 %.

«Mobilité et milieu social sont intimement liés»

[…]

20 % des jeunes Franciliens interrogés pointent aussi le trop de temps passé dans les transports et 18 %, le manque de fiabilité et d’assurance d’être à l’heure – le score le plus élevé en Île-de-France par rapport aux autres régions. «La sécurité peut également être un frein», ajoute l’économiste. Sans oublier une dimension «psychologique et la perception des déplacements» qui peuvent «expliquer les renoncements à participer à des activités liées à la vie sociale», précise le rapport.

*CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2017, Lucie Brice, Radmila Datsenko, Nelly Guisse, Sandra Hoibian et Sophie Lautié en collaboration avec l’INJEP, INJEP Notes & rapports/Rapport d’étude, novembre 2017.

«J’ai toujours peur de ne pas être à l’heure» 

Sarcelles, le 6 décembre. A l’école de la deuxième chance du Val-d’Oise, Emilie (à gauche) et Bintou (à droite) reconnaissent avoir renoncé à des déplacements ou un job à cause des transports.LP/Jila Varoquier

Emilie, 21 ans, et Bintou, 22 ans, entament leur troisième semaine à l’Ecole de la 2ème chance du Val-d’Oise, à Sarcelles (95), un établissement qui permet aux décrocheurs de raccrocher. Et elles reconnaissent, «Oui, les transports sont source d’angoisse ».

« J’ai toujours peur de ne pas être à l’heure », explique Bintou. L’année dernière, elle a trouvé un emploi dans une supérette du 15ème arrondissement. « J’arrivais tout le temps en retard. Les RER D sont souvent supprimé. Le soir, on rentre coincés comme des sardines… grimace cette habitante de Garges-les-Gonesse. On m’a dit de passer le permis. Mais pour le passer, j’ai besoin d’un travail pour le payer… Et comme on ne me proposait que des postes sur Paris… j’ai baissé les bras et n’ai rien fait pendant un an».

Quant à Emilie, en plus des retards sur la ligne Hdu Transilien, elle estime qu’il «y a toujours des gens bizarres qui vous regardent comme s’ils s’apprêtaient à vous faire du mal. La dernière fois, nous avons encore failli nous faire voler les portables, avec une amie». Alors oui, elle l’avoue, « Je pense que je refuserais des postes s’il fallait que je prenne le train ».

[…]

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