La France, un marché automobile de pays pauvre

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La part des petites voitures d’entrée de gamme a atteint 55% des ventes totales de véhicules en France sur cinq mois. Un record. Le marché automobile hexagonal présente un profil beaucoup plus “pauvre” que la moyenne de l’Europe occidentale.

Sur les cinq premiers mois de 2014, les petites voitures d’entrée de gamme ont en effet représenté 55% du total selon les données du Comité des constructeurs français CCFA.  Un record. Il y a un an, c’était 53%. Un poids énorme, démesuré et atypique sur le Vieux continent. La France s’éloigne de la moyenne ouest-européenne, où les “petites” (type Renault Twingo, Peugeot 208, Volkswagen Polo) représentent à peine 43% des ventes.

Les familiales (gamme “moyenne supérieure” type Citroën C5 ou Peugeot 508, Mercedes C) pèsent seulement 12% du marché total dans l’Hexagone, contre 17% en Europe occidentale. Enfin, le “haut de gamme”, que les marques françaises ne concurrencent plus, il est réduit à presque rien: 4% à peine du marché français, contre 11% en moyenne pour l’Europe occidentale. (presque 3 fois moins, ndlr)

Favorisés par les pouvoirs publics à coup de bonus-malus de discours et de mesures défavorables à l’automobile, ces petits véhicules sont en grande partie produits… hors de France! L’orientation vers le bas du marché automobile hexagonal est donc une bien mauvaise nouvelle pour le “made in France”. Les Dacia à bas coûts de Renault sont fabriquées en Roumanie et au Maroc.

Challenge


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