Le patron de PSA Carlos Tavares fustige la “pensée unique” sur le CO2 et s’interroge sur l’accessibilité à la liberté de mouvement

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Carlos Tavares, président de PSA, pose la question au salon de Francfort : “Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ?”. En particulier en matière d’empreinte carbone. Un cri d’alarme alors que l’automobile s’apprête à vivre dix ans “chahutés”.

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Le risque est “de ne plus pouvoir passer ses vacances au-delà d’un rayon de cent kilomètres“,  ironisait le dirigeant, qui préside également l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles).

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Carlos Tavares a du coup souligné qu’il y avait une “question fondamentale”, celle de “l’accessibilité à la liberté de mouvement“.

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Carlos Tavares déplore que même si la pression sur le CO2 gagne tous les secteurs, l’automobile reste plus touchée que les autres secteurs d’activité. “J’ai discuté avec un haut responsable de l’industrie de l’énergie. Or, j’ai l’impression qu’on ne leur demande pas la même pente de progrès qu’à l’automobile”, s’est-il insurgé à Francfort. En outre, il ne s’agit pas seulement de mesurer les rejets de CO2 à l’instant T. “Il faut aussi mesurer l’empreinte carbone du puits à la roue en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie d’une voiture, de la façon d’extraire les matières premières à la fabrication des batteries des voitures électrifiées et au recyclage. Il faut une analyse d’ensemble”.

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