Les amendes routières sont devenues une source de revenus considérable pour l’État français. Selon les données récentes, les recettes générées par ces contraventions ont atteint des sommes record, soulevant des questions sur la nature de ces sanctions.
En 2022, l’État a perçu plus de 1,8 milliard d’euros grâce aux amendes routières, un chiffre en constante augmentation ces dernières années. Cette hausse s’explique en partie par le déploiement massif de radars automatiques sur le territoire national et par l’intensification des contrôles routiers.
Si l’objectif affiché de ces mesures est d’améliorer la sécurité routière, certains critiques y voient une volonté de renflouer les caisses de l’État. Le débat s’intensifie autour de l’utilisation de ces fonds, avec des appels à plus de transparence sur leur allocation.
Les automobilistes, principaux concernés, dénoncent parfois une politique du « tout répressif » qui ne tiendrait pas compte des réalités du terrain. Ils plaident pour une approche plus équilibrée, associant prévention et sanction.
Face à ces critiques, l’État met en avant les progrès réalisés en matière de sécurité routière, arguant que ces mesures ont contribué à réduire significativement le nombre d’accidents mortels sur les routes françaises.
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