Deux mois après son installation, si la mairie affiche une grande satisfaction à l’égard du dispositif, ce n’est pas le cas des épiciers et autres débits de tabac sur l’avenue de Toulouse…
Avec 1.288 PV sur le seul mois de février sur les trois zones, du côté de la ville, on affiche une grande satisfaction.
« Les gens ont peur de se garer, ils vont finir par ne plus venir », assure Hubert, l’autre serveur du Lion. « Ça nous coûte en moyenne une trentaine d’heures de travail en moins par mois, à nous, serveurs, souligne Martial. En discutant avec les collègues, on s’est rendu compte qu’une dizaine d’emplois sont menacés d’être supprimés sur l’avenue. »
« Beaucoup de clients ne viennent plus, ils vont ailleurs… Ils ne prennent pas le risque de s’arrêter, même une minute pour acheter une baguette ou des cigarettes », selon lui. « Notre fréquentation a chuté d’au moins 30 %, expliquent les gérants de l’épicerie Au Clair de lune et de Mister Burger. On a fait une demande d’arrêt-minute à la mairie, mais cela n’a pas abouti. Ils veulent que tous nos magasins ferment ? »
Au bar Le Lion, on préconise l’aménagement d’horaires : « OK pour la verbalisation dans la journée, mais pourquoi ne pas suspendre le dispositif le soir et la nuit de 20 h à 6 h ? Cela n’apporte rien à la fluidification du trafic », note Martial. Côté mairie, on souligne que rien n’est prévu pour l’instant pour répondre aux doléances des commerçants.