La SNCF et son réseau ne sont pas non plus pour rien dans ces dramatiques faits sur les passages à niveau tandis qu’une cinquantaine de radars sont déjà en place. Mais pour flasher les contrevenants.
Le dispositif fonctionnera à peu près de la sorte. Des radars vont déceler une masse suspecte sur la voie ferrée à un point matérialisé par un passage à niveau. Le conducteur du train lancé sur ses rails recevra alors un signal pour stopper les machines ce qui lui évitera de percuter l’obstacle. Ce dernier est ici clairement identifié comme une voiture avec un conducteur imprudent dedans qui n’a que faire des feux rouges et autres barrières.
On ne peut qu’adouber l’idée. En 2013, il y a eu sur les passages à niveau 148 accidents et 29 personnes tuées contre 127 accidents et 33 morts en 2012. Selon RFF, dans 99 % cas, les accidents sont dus à des comportements à risque des usagers de la route.
Bien. Mais cela n’empêche pas de distiller d’autres éléments sur ce triste phénomène des passages en force au risque de se faire happer par la bête humaine. D’abord, la justice montre la responsabilité de la SNCF dans certains accidents mortels après de longues et coûteuses procédures. Le réseau n’est pas non plus exempt de tout reproche et selon un bilan, la suppression de 364 points de passage jugés comme dangereux sont toujours en cours d’effacement. L’étude sur cette dangerosité date tout de même de 2005. 174 seraient encore à éradiquer.
Ensuite, certains passages à niveau sont sous la surveillance d’un radar répressif qui flashe le contrevenant avant de lui expédier ses 135 euros d’amende.
Voici le dispositif :