C’était il y a deux ans. Après des mois de négociations avec les pouvoirs publics, le Retrofit (Conversion de véhicules thermiques en électriques) devenait légal en France.
Une nouvelle activité démarrait, avec quelques acteurs déjà en place et réunis dans une association professionnelle.
C’était l’avenir, la possibilité pour tout un chacun de continuer à circuler dans les #ZFE avec sa voiture actuelle ou sa voiture de collection.
Début mars 2022, Karima Delli représentant le candidat Jadot s’extasiait encore devant les professionnels de l’automobile #PFA #Mobilians #FIEV » Rendez-vous compte, c’est un marché de 40 millions d’automobiles à convertir! »
A l’époque, peu de personnes se sont interrogées sur le contenu du décret « Retrofit ». Dans les années 80-2000, nous avons connu les conversions au GPL au succès tout relatif, également réglementé. Avec un texte encore plus complexe, au lieu de donner naissance au #retrofit il l’enterrai.
Deux ans après, seulement 10 voitures et 2 motos ont été immatriculées, une seule homologation de type ayant eu lieu (Pour Citroën 2CV).
Pour autant certains professionnels peu scrupuleux prennent des réservations et des acomptes pour des modèles n’ayant pas encore reçu l’approbation des « Mines ».
Quel avenir pour ce secteur?
Il est entre les mains des professionnels concernés et du législateur. Si la version actuelle du texte les protège en créant une oligopole, il les étouffe aussi. Sans une suppression de l’homologation par type il n’y aura pas de salut.
Par Franck Marie, reproduit avec son aimable autorisation.