Le phénomène est principalement localisé dans le quartier classé Zone urbaine sensible, soit notamment « avenue de Metz, rue Mermoz, rue de Picardie », relaye la police municipale. Les conducteurs de ces véhicules non-homologués pour la route, sans plaque d’immatriculation, ont fait de ces longues artères en ligne droite et des trottoirs leur nouveau terrain de jeu. Au grand dam d’un certain nombre de riverains, excédés.
« On a l’impression que tout peut basculer d’un moment à l’autre. Est-ce qu’on doit remplacer nous-mêmes les autorités compétentes ? », tempêtent des internautes qui refont le film sur les réseaux sociaux.
« L’autre jour, confie une commerçante, je livrais avenue Jeanne-d’Arc. Des motos m’ont doublée, elles roulaient à bien 100km/h. Des fous ! Sur une zone à 30 km/h ! » Même manège inquiétant à proximité des établissements scolaires : « J’étais allée chercher ma fille à la sortie de l’école, témoigne encore la Fameckoise. On a assisté à une course de voitures de sport… »
« Deux quads tournant autour de gamines assises dans l’herbe », « des courses-poursuites en mode Fast and Furious , la grande mode du moment » devant des forces de l’ordre impuissantes. « On veut éviter les suraccidents, justifie la police municipale, laquelle confie être régulièrement prise à partie. À deux, plus une stagiaire, on ne peut décemment pas intervenir. Ces jeunes agissent en groupe avec, en plus, un sentiment d’impunité. »
« Quand il y a deux ou trois gendarmes dans une camionnette avec six motos à côté et trente mecs qui les regardent attentivement en rigolant, que voulez-vous qu’ils fassent ? »
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