Ce jour-là, elle revient de faire ses courses, et comme à son habitude, elle se gare devant sa porte le temps de décharger ses sacs. «Je déplace tout de suite après la voiture», assure cette dame. Elle possède d’ailleurs un emplacement réservé mais il lui est «totalement impossible de me garer dans la cour et de trimballer mes courses à bout de bras jusqu’à mon domicile.» Alors qu’elle est chez elle, passe la police municipale dans ce quartier tranquille et résidentiel. «Eux, voient un véhicule vide de tout occupant, et dont le conducteur ne s’est pas acquitté du stationnement», indique la mairie. C’est la prune. Mme Deddouche reçoit quelques jours plus tard une amende de 30 euros au titre d’un forfait de post-stationnement.
Mme Deddouche décide alors d’écrire à la direction de la police municipale de la ville afin d’exposer sa situation et demande à être dispensée de sa contravention. Après examen, le responsable du service des recours lui donne une fin de non-recevoir : «votre demande n’est pas fondée car elle ne remplit pas les conditions (nécessaires)»
Résignée, Mme Deddouche décide de payer l’amende : «Vu mon âge et mon état de santé je ne puis me permettre de me déplacer et de perdre une matinée en allant devant un tribunal pour défendre mon point de vue.»
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