Le secteur du transport routier de marchandises, souvent critiqué pour son impact environnemental, cherche à améliorer son image. La Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) a annoncé le 5 février 2024 que ses 3 200 entreprises adhérentes ont réduit les émissions de CO2 de 3,81% depuis 2011, malgré une augmentation du parc de véhicules. Grâce à des camions plus écologiques et à l’adoption de nouvelles énergies (électriques, GNV, etc.), le secteur a également réduit les polluants atmosphériques. Les initiatives, comme l’écoconduite et les programmes volontaires, renforcent leur engagement dans la transition énergétique.
De 1990 à aujourd’hui, le secteur du transport routier a réalisé des progrès remarquables en matière de réduction des émissions polluantes. Les émissions de particules fines (PM 1.0) ont chuté de 93,8%, tandis que celles des oxydes d’azote (NOx) ont diminué de 83,32%. Ces résultats impressionnants sont principalement dus à l’adoption de camions conformes aux normes européennes d’émissions les plus strictes.
Cette performance environnementale distingue nettement le secteur du transport routier d’autres domaines, notamment le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire), en ce qui concerne les émissions de particules très fines. Le transport routier se positionne ainsi comme un précurseur dans la lutte contre la pollution atmosphérique.
En lire d’avantage sur : Transporteurs routiers : les émissions de particules fines ont baissé de 93,8% depuis 1990 (rse-magazine.com)
