Avis aux amateurs de demi-tours intempestifs sur les boulevards malgré la ligne blanche et autres stationnements sur les trottoirs : si vous ne voyez pas de patrouille de police, cela ne signifiera plus que vous n’avez pas été verbalisé.
Au 1er janvier 2018, Valence passe à la vidéo-verbalisation. Le conseil municipal de lundi soir a validé, à l’unanimité le dispositif qui va désormais être soumis au préfet de la Drôme puis au procureur de la République. Utilisées déjà pour les crimes et délits, les caméras vont dès lors l’être aussi pour les contraventions. Michel Ponsard-Chareyre, adjoint à la sécurité de la municipalité LR l’explique : «C’est un dispositif largement répandu sur le plan national : la verbalisation est faite grâce aux images de vidéosurveillance.» Rappelons qu’à Valence un centre de protection urbain (CPU) filme grâce aux 130 caméras (et bientôt 150), beaucoup de ce qui se passe en ville.