4040Confrontées aux bouchons, des brigades se sont équipées de motos et se préparent à intervenir en empruntant la Seine.
Après les berges rive droite, fermées il y a un an aux automobilistes, Anne Hidalgo, la maire de Paris, poursuit sa croisade antivoitures en supprimant des voies de circulation remplacées par des pistes cyclable. Cette politique met les nerfs en vrille des usagers de la route pris dans des embouteillages croissants. C’est aussi un véritable casse-tête pour les policiers. Ces derniers ont dû cogiter de nouvelles procédures d’intervention pour se jouer des bouchons. Le service public ne doit pas, en effet, faillir.
La grogne est forte parmi les banlieusards qui ne supportent plus le nœud de bouchon et de pollution qu’est en train de devenir Paris. Mais ils ne sont pas seuls. La police s’inquiète sur sa capacité à intervenir en cas d’attentats. Le problème s’était déjà vu lors de la prise d’otage de l’Hypercasher en janvier 2015. Le périphérique était alors tellement bondé que la BRI avait dû finir son trajet à pied, lourdement chargés.
Les voies réservées ne sont même pas une solution, tant elles sont elles aussi saturées. Le préfet de police avait déjà alerté la mairie quant aux risques que représentait l’aménagement d’une double piste cyclable rue de Rivoli.
Et la police n’est pas seule : les services d’urgence sont aussi concernés…