Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Vidéosurveillance : les caméras servent aussi à verbaliser les automobilistes

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Telegram
1984 est un roman d'anticipation de G. Orwell (publié en 1949). Il y décrit un monde sans liberté ou chaque mouvement est contrôlé par l'État au nom de la sécurité nationale (crédits Mike Licht, NotionsCapital.com)- Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les automobilistes ont intérêt à surveiller leur conduite quand ils circulent en agglomération. Car l’usage de la vidéoverbalisation, adopté par une poignée de communes en France dans les années 2000, s’est brusquement accéléré. Ce dispositif s’est quasiment généralisé pour sanctionner à distance un conducteur. Par le biais de sa plaque d’immatriculation relevée sur les images, ce dernier, vite localisé, reçoit, quelques jours plus tard, l’amende chez lui.

Cet engouement pour la vidéoverbalisation est étroitement lié à l’explosion de la vidéoprotection. Les mêmes caméras et les mêmes agents qui analysent les images pour lutter contre l’insécurité peuvent aussi contribuer à lutter contre les incivilités au volant. Alors autant rentabiliser un lourd investissement en lui attribuant un double usage

Les voitures garées en double file sont traquées par les agents. «Car elles provoquent des embouteillages», explique Philippe Poupeau, directeur de la police municipale à Évry (ndlr, dont le maire était Manuel Valls jusqu’en 2012), où la chasse aux conducteurs indélicats par vidéo est lancée depuis deux ans.

Pour arriver à des résultats vite encourageants, les villes ne lésinent pas sur les moyens d’information. La plupart prennent soin de placarder des panneaux alertant le conducteur qu’il roule sous l’œil des caméras. À Marseille, où l’on a adopté ce dispositif depuis plus d’un an, il est encore trop tôt toutefois pour obtenir une amélioration notable. «On ne fait pas de matraquage aveugle. On demande aux agents d’agir avec discernement et de ne pas verbaliser une voiture garée sur la chaussée qui attendrait une personne âgée», explique l’adjointe chargée de la sécurité, Caroline Pozmentier. Malgré tout, les amendes pleuvent: 27.000 verbalisations par vidéo, ce qui constitue 25 % de l’ensemble des PV liés au stationnement sur la ville. (ndlr : l’argent des amendes est reversé à l’État ou à la communauté de communes)

Efficace et bien que répressif, le dispositif semble peu contesté par la population. Du côté de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil ), on ne compte que peu de plaintes de la part d’automobilistes: à peine une dizaine en 2013. (sic !)

Le Figaro

Lire à ce sujet :

La vidéoverbalisation : la première étape vers un État policier

Vidéoverbalisation : la parade (humoristique)

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Telegram

Soutenez VOS idées

« Bien informés, les hommes sont des citoyens. Mal informés, ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy

Tous les dons sont défiscalisables ! Un don de 100€ ne vous coûtera que 33€ et nous aidera à écrire notre prochaine étude.

Réalités Routières est le seul observatoire spécialisé qui présente les réalités de la route sous leur vrai jour : interdictions, taxes, contre-vérités pseudo scientifiques… En 8 ans d’existence, nous avons plusieurs millions de visiteurs uniques et une très  large communauté.

Notre petite équipe bénévole a besoin de vous : nous avons des frais matériels, juridiques, d’hébergement.

Êtes-vous prêt à soutenir vos idées ?

LETTRE D'INFORMATION
Ne ratez pas nos dernières études !

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer les lettres d’information de l’association. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la lettre,  conformément à la politique de confidentialité.

OU
Soutenez vos idées
Donner, c’est soutenir vos idées. La route est un sujet trop sérieux pour être laissé au politique. Et la mobilité est essentielle pour le lien social et l’activité économique.
 
Donner c’est aussi réduire vos impôts ! Votre don de 100 €, ne vous coûte que 34  après réduction d’impôts sur le revenu de 66% (cf. art. 200 CGI)