En annexe du Projet de loi des finances 2021, le gouvernement a détaillé ses objectifs en matière de « dispositifs de sécurité routière » : 4 700 radars guetteront les automobilistes sur les routes, d’ici à décembre 2021. Parmi eux, 450 « voitures radars »… dont 223 seront conduites par des chauffeurs privés. Soit six fois plus qu’en 2020. (NDLR : soit 1,45 radar par personne décédée sur la route !)
Dans le détail, le parc de 4 700 radars se décomposera comme suit, au 31 décembre 2021* :
• 1 000 radars fixes (dispositifs de contrôle du respect des vitesses limites autorisées) ;
• 400 radars discriminants (radars fixes permettant de distinguer les vitesses des véhicules légers de celle des poids lourds) ;
• 450 radars mobiles « embarqués/débarqués » (dispositifs de contrôle embarqués dans des véhicules mis à disposition des forces de l’ordre, et permettant des contrôles en mode embarqué ou débarqué, véhicule à l’arrêt) ;
• 450 voitures radars sont déployées. Il est prévu que la conduite de 223 de ces voitures radars soit externalisée.
• 250 radars autonomes, jusqu’à présent appelés radars chantiers (radars semi-fixes destinés à assurer un contrôle des vitesses dans les zones de chantier ou de danger temporaire) ;
• 72 radars vitesse moyenne, aussi appelés radars tronçons (radars permettant de mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule sur un tronçon de route de plusieurs kilomètres) ;
• 300 radars feux rouges (radars permettant de sanctionner les franchissements illicites de feux tricolores) ;
• 78 radars passages à niveau (radars permettant de sanctionner les franchissements illicites de passages à niveau) ;
• 1 200 radars tourelles (le dispositif de contrôle est installé dans une tourelle fixe afin de contrôler le franchissement des feux rouges, la vitesse ou le franchissement des passages à niveau, et sera régulièrement déplacé).
• 500 radars urbains (le dispositif de contrôle est installé dans une tourelle fixe afin de contrôler le franchissement des feux rouges, la vitesse, et sera régulièrement déplacé).
Une réponse
Au moins c’est clair, pour notre gouvernement, "la sécurité routière" est une affaire de recettes puisqu’elle est traitée dans la loi de finances. La vraie sécurité, le gouvernement s’en fout totalement.