Mise à jour du 16/10/14 : la rédaction de Réalités Routières vous invite à lire un article sur la place de la voiture en ville et sur les différentes alternatives déjà existantes. Cet article nous aide à faire le constat que la voiture a une place très importante dans toutes les villes. Les très grandes villes forment une exception où la place de la voiture peut être plus relative ; ceci est essentiellement dû à la densité de population.
Version du 03/10/14
La crise des centres-villes ne fait plus de doute. C’est le nouveau marronnier de la presse quotidienne régionale, voire des médias nationaux. Le JT de 13h de TF1 du 9 septembre 2014 y consacre même quelques minutes. « A bout de souffle », « dévasté », « crise », « moral en berne », « désertification»… Le champ lexical utilisé par la presse est alarmiste et le désarroi des maires semble total. Les élus sont-ils impuissants pour autant ? Sont-ils contraints à observer, passifs, les rues se vider, les commerces mettre la clé sous la porte, et leur ville se paupériser ? La tendance est incontestablement mauvaise. Mais les maires et présidents d’intercommunalité ont plus de cartes en main qu’ils ne l’imaginent.
Faciliter la circulation et le stationnement
Parallèlement à une politique d’urbanisme cohérente, les élus ont la possibilité de faciliter la circulation et le stationnement. Lorsqu’on interroge les commerçants ou les riverains sur l’accessibilité du centre-ville, la réponse est souvent la même. Les places de stationnement sont trop rares, trop chères, ou les deux à la fois. Dans les villes moyennes – de 20 000 à 100 000 habitants- où 70% des déplacements se font en voitures, les consommateurs choisissent alors la solution la plus simple : ils font leurs courses en périphérie. Suite aux élections de 2014, des de villes moyennes ont commencé à tendre la main aux automobilistes. A Roubaix, les voitures ont fait leur retour sur la Grand’Place. A Angers, le stationnement gratuit a été introduit. L’avenir dira si ces expériences sont concluantes mais elles reposent aujourd’hui sur la conviction que la politique des grandes villes en faveur des piétons et des vélos (dite aussi politique autophobe, ndlr) n’est pas toujours applicable telle qu’elle aux plus petites communes.
Dans les villes moyennes – de 20 000 à 100 000 habitants- où 70% des déplacements se font en voitures, les consommateurs choisissent alors la solution la plus simple : ils font leurs courses en périphérie
La politique des grandes villes en faveur des piétons et des vélos n’est pas toujours applicable aux plus petites communes.
Une réponse
Je vous lis tous les jours ! merci pour cet article