Malus en 2018 : incohérence pour certains véhicules (prime environnementale et malus à la fois), les voitures d’occasion seront taxées à chaque transaction

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En durcissant le barème du malus, le gouvernement montre que l’automobile demeure sa source de taxation favorite, grâce à la créativité du député Joël Giraud.

Le Sénat a-t-il encore voix au chapitre ? C’est le seul recours, bien illusoire, qui reste encore après le passage en première lecture devant l’Assemblée nationale du projet de loi de finances incluant la nouvelle grille du malus. Non content, comme nous l’avons déjà relaté ici même, d’abaisser le seuil de déclenchement du malus de 127 g précédemment à 120 g en 2018, le législateur s’est attaqué à d’autres pans jusque-là laissés à l’abri de sa boulimie automobile.

Ainsi, il entend supprimer toute aide à la voiture hybride, en contradiction flagrante avec un volontarisme environnemental pourtant réaffirmé. Dans le même temps, il prévoit de taxer les voitures d’occasion de plus de 10 CV ainsi que les voitures de sport de plus de 36 CV. Soit trois types de clientèles radicalement différentes. Voilà pointées les dérives d’un système qui vise ni plus ni moins qu’à décourager l’usage de l’automobile alors qu’elle est un ressort économique vital du pays. En d’autres termes, on scie la branche sur laquelle on est assis.

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