Claude Romand a découvert à ses dépens que le système de déclaration de cession des véhicules sur internet ne fonctionnait pas pour les voitures anciennes.
[…] « On a fait une déclaration papier qui ne sert à rien parce que moi il fallait que je remonte en Savoie. Désormais, ce document se fait sur internet », explique Claude Romand.
Du coup après son départ, le vendeur, qui est censé faire la déclaration de cession, a retenté l’opération à moult reprises multipliant les allers-retours à la préfecture. Jusqu’au jour, où on lui a expliqué que le site internet ne fonctionnait pas pour les anciennes immatriculations. Heureusement, il a trouvé une personne complaisante en préfecture pour accepter la version papier du formulaire.
Sauf que l’affaire n’est pas terminée. Car, pour faire sa carte grise (sur internet puisque c’est désormais obligatoire), Claude Romand a besoin d’un numéro octroyé lors de la déclaration de cession en ligne, que finalement le vendeur n’a pas et ne peut lui fournir. Et c’est là que tout se complique. « Moi je n’ai personne de complaisant sur Albertville, déplore le nouveau propriétaire de la Ford. J’ai demandé quelqu’un de responsable. La dame qui est au guichet à la sous-préfecture m’a dit qu’il n’y avait plus personne ». Il a quand même laissé ses coordonnées téléphoniques et demandé que le sous-préfet lui accorde un rendez-vous. Mais pas de nouvelle depuis, c’était le 10 novembre.
La solution préconisée par la sous-préfecture est simple : passer par un garage. « Moyennant 30 euros en plus du prix de la carte grise, ils font les démarches à ma place ». Une somme que l’Albertvillois n’est pas prêt à payer. « Je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul dans ce cas. Mais les gens subissent sans rien dire ». […]. Faute d’interlocuteur, Claude Roman a décidé de faire appel au défenseur des droits.
Une réponse
On nous dit dans l’oreillette que la société chargée d’élaborer le site de
l’ANTS serait aussi celle qui avait créé le logiciel LOUVOIS, destiné à
gérer les soldes de l’Armée … (?)