Pic de pollution en Ile-de-France et dans le grand Est le week-end dernier. Et cela malgré un trafic automobile et aérien réduit à presque zéro. Cette fois, il faudra trouver d’autres coupables… Et remettre la rationalité au cœur de l’écologie.
Pas de dioxydes d’azote, pas d’hydrocarbures imbrûlés ni de monoxyde de carbone dans l’air de ces deux grandes régions, mais un taux de particules… particulièrement élevé.
De drôles de particules, essentiellement à base de nitrate et de sulfate d’ammonium. Et aussi, d’autres, plus complexes, du même type que celles qui rendaient l’air irrespirable en Australie et jusqu’en Nouvelle-Zélande durant les récents incendies de cet hiver austral.
Responsables, les épandages d’engrais agricoles (ne pas confondre avec des pesticides) et le chauffage au bois résidentiel. Avec en prime un léger vent de Nord, trop faible pour disperser les polluants, mais suffisant à les déplacer.
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Hélas, selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), la combustion de bois domestique est responsable de 39 % des émissions de particules fines, de 76 % de celles d’hydrocarbures aromatiques polycycliques, de 60 % de celles de benzène, de 30 % de celles de monoxydes de carbone et de 21 % de celles de composés organiques volatils. Je vous épargne l’interminable liste des autres toxiques, à peu près les mêmes que… dans la fumée du tabac.
En gros, le seul polluant que n’émet pas au final le feu de bois, c’est le CO2 car celui qui part en fumée a été capté par la croissance de l’arbre.
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