Dans le cadre d’un plan antipollution général, les ralentisseurs pourraient bien disparaître prochainement des routes du Royaume-Uni !
Afin de réduire la pollution de l’air, le Gouvernement britannique a proposé un ensemble de mesures destinées à éviter les freinages et accélérations inutiles des véhicules causés par certaines infrastructures, et accusés d’être générateurs d’une quantité importante de gaz nocifs. Au programme : Suppression des ralentisseurs ou encore synchronisation des feux tricolores.
Les dos d’âne sont accusés de renforcer la pollution en ville, en forçant les conducteurs à ralentir puis accélérer successivement. De l’autre côté de la Manche, on songe donc à les faire disparaître.
En février, la Commission européenne a mis en garde cinq pays du Vieux Continent à propos de la qualité de leur air, dont la France et le Royaume-Uni. Outre-Manche, on prend le problème au sérieux. Le ministère de l’environnement et celui des transports présenteront dans quelques semaines un plan de lutte contre la pollution.
Selon « The Telegraph », celui-ci pourrait évoquer la suppression des ralentisseurs sur les routes britanniques. En décembre, une étude anglaise avait pointé du doigt les dos d’âne, les accusant de causer des morts à cause de la pollution supplémentaire qu’ils engendrent. Les ralentisseurs forcent les conducteurs à freiner, jouer de la boîte de vitesses puis réaccélérer, ce qui entraîne une surconsommation. Ils peuvent de plus créer des petits bouchons.
Le gouvernement britannique souhaite donc fluidifier la circulation afin de réduire la pollution. C’est bien connu, pour faire baisser les émissions, le meilleur moyen n’est pas de casser sans cesse la vitesse des véhicules, mais de les faire circuler à l’allure la plus constante possible. Voilà une mesure qui devrait plaire aussi aux Français, les dos d’âne se multipliant dans les zones urbaines hexagonales.
Il serait également temps de considérer le sort des panneaux « Stop » et de certains feux installés en pleine ligne droite pour lutter contre la théorie de « la vitesse violente », leitmotiv d’une certaine association de soit-disant sécurité routière bien trop médiatisée.
A voir également l’article de l’Express.co.uk
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Une réponse
ça me parait évidement, ralentissement, acceleration = pollution