Des avocats dénoncent les dysfonctionnements récurrents du système automatisé des infractions routières et du traitement réservé à ce contentieux de masse.
Ce fut un petit bug informatique, mais un grand tourment pour un salarié. Directeur financier dans une entreprise, Frédéric B. ne se remet toujours pas de ses mésaventures. En voulant obtenir en mai dernier un permis de conduire international pour un séjour en Australie, il découvre au guichet d’une préfecture la face cachée de sa propre vie qu’il n’a pas vécue… Il se voit ainsi retracer le parcours de ses turpitudes commises sur la route. Récidive d’alcool au volant, grands excès de vitesse… Le voilà donc averti qu’il est chauffard, de surcroît de longue date, car son permis a été annulé par voie judiciaire depuis plus d’un quart de siècle, le 21 février 1991 précisément.
Le Centre de Traitement des Amendes à Rennes (géré par l’ANTAI, où les salariés coûtent en moyenne 7 500 € par mois, ndlr) ne ferait pas correctement son travail : bugs informatiques, homonymies…
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