La mesure n°8 adoptée par le Comité interministériel de la sécurité routière au mois de janvier 2018 entend donner la possibilité de continuer à conduire « à un conducteur contrôlé en excès de vitesse de plus de 40 km/h et faisant l’objet d’une suspension de permis […] à condition de ne conduire qu’un véhicule équipé d’un contrôleur électronique de vitesse ». Mais comment fonctionnerait ce contrôleur électronique de vitesse, attendu pour l’année 2021 ?
Le principe
Le dispositif détectera lorsque le conducteur commettra un excès de vitesse en :
- mesurant la vitesse du véhicule
- localisant la position du véhicule
- connaissant la vitesse maximale autorisée de la voie où il se situe
L’affichage du dispositif indiquera toujours :
- si le dispositif est activé ou pas
- la vitesse maximale de la zone où le véhicule se situe
- la vitesse pratiquée par le véhicule
Si mon contrôleur détecte que je ne respecte pas la vitesse autorisée, une notification apparaît alors sur mon dispositif. Dès le lendemain, mon permis est suspendu ou retiré et je ne suis plus autorisé à conduire.
Relire aussi Confiscation de véhicule possible dès le premier grand excès de vitesse (et obligatoire dès le second) et noter que sur de plus en plus de portions d’autoroutes, la vitesse a été ramenée à 110 km/h au lieu de 130, le « grand » excès de vitesse aura donc lieu si le conducteur dépasse 150 km/h. Rappel : sur les autoroutes françaises, la vitesse est impliquée dans seulement 1 accident sur 10.