Une fuite et plusieurs déclassifications parmi des documents confidentiels du FBI a mis en évidence l’inquiétude du service américain pour la vie privée de ses concitoyens, et ce dès 2012, sur le programme de lecteure automatisée des plaques d’immatriculation.
En effet, et en accord avec le quatrième amandement de la constitution américaine, le FBI est inquiet de son système de lecture automatique des plaques d’immatriculation. Ce programme est destiné à identifier plus rapidement les criminels ou délinquants. Mais certains Etats, comme la Virginie, veulent utiliser le système pour récolter les impôts locaux. La lecture automatique a également la faculté d’associer des véhicules à des visages, de telle sorte que plusieurs millions de visages sont pris en photos chaque jour, en correspondance avec un véhicule donc. Les habitudes des conducteurs sont également surveillées, peu importe s’ils ont commis des méfaits.
Mais les avocats du FBI sont quasiment tous d’accords pour dire que les règles de la vie privée ne sont pas vraiment respectées et qu’il faut mettre un frein au programme. Le FBI a donc ralenti l’expansion de ce programme. Mais selon les dernières informations, rien n’a fondamentalement changé et est la limite de la légalité.
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Rappel (France) : La lecture automatique de plaques minéralogiques ou lecture automatisée de plaques d’immatriculation (LAPI) est une méthode de surveillance de masse qui utilise la technique de la reconnaissance optique de caractères sur des images pour lire les plaques d’immatriculation de véhicules. En 2005, des systèmes peuvent lire environ une plaque minéralogique par seconde sur des voitures roulant jusqu’à 160 km/h (Wikipedia)