Lors d’une réunion de négociation de son deuxième accord de compétitivité, le constructeur français a indiqué vendredi aux syndicats sa volonté de recruter 3.000 salariés en France en CDI sur trois ans, entre 2017 et 2019. Ce volume sera complété par 6.000 contrats jeunes, alternants et stagiaires, et vient s’ajouter aux 3.000 embauches en CDI déjà annoncées début octobre. Ce qui porte à 6.000 le nombre de salariés embauchés ces dernières années dans l’hexagone. Pour postuler chez Renault, rendez-vous ici !
Cette annonce va donner un bol d’air aux usines françaises. Depuis un an, leurs volumes sont en forte augmentation – Renault devrait assembler 750.000 véhicules dans l’hexagone cette année, contre 510.000 au pire de la crise, en 2012 – du fait du renouvellement des gammes de la marque au Losange (Scenic, Espace, Talisman, utilitaires…) et de l’attribution de volumes en provenance de partenaires (Daimler, Nissan). Soit davantage que les volumes promis en 2013 par la direction, qui visait les 710.000 pour cette année.
Désireux de maîtriser au maximum l’évolution de sa masse salariale, Renault a longtemps limité les embauches en CDI, en privilégiant le recours à l’intérim, qui sont aujourd’hui 9.000 dans les usines tricolores, un record. Sur les trois ans à venir, le constructeur se fixe ainsi l’objectif de réduire d’au moins 50 % ses effectifs d’intérimaires.