Selon une étude menée par par le Centre du Sommeil de l’Hôtel-Dieu et par la Fondation Vinci Autoroutes, des marqueurs spécifiques de la somnolence sont visibles dans les analyses salivaires.
L’expérience médicale a été menée sur des hommes de 17 à 35 ans, qui n’ont dormi que trois heures pendant deux nuits, soit l’équivalent d’une nuit blanche. […] Si l’on constate aisément certains signes de fatigue – cou qui tire, bâillements intempestifs, et envie permanente de « piquer du nez » – cette étude montre aussi une chute importante de l’hormone qui protège du stress, un corps plus fragile aux virus, et un niveau d’oubli impressionnant.
Ces facteurs se traduisent immédiatement au volant. « On ne suit pas bien la ligne blanche, on a tendance à ne pas voir les panneaux, on roule trop près de la voiture qui est devant« , détaille le professeur Damien Léger, responsable du centre du sommeil de l’Hôtel Dieu, interrogé par Europe 1. « Cette étude montre que, biologiquement, on n’est pas en forme.[…]
En attendant l’arrivée, dans quelques années, de tests d’auto-dépistage de la somnolence, il est indispensable de passer le volant ou de s’arrêter quand la fatigue survient.